De ses maîtres : Gérard CAPOU à Cordes, Raymond ESPINASSE et Daniel SCHINTONE aux Beaux-Arts, Paul LEBERGER, à l’Atelier du Capitole, Christian SCHMITT ou Alain SIGNOLES, Annie BECCO a appris le meilleur : le trait élégant, la stylisation légère, la force de la matière, la confrontation des couleurs, le souci de la perfection… et le doute qui remet toujours en question la dernière œuvre.
Le voyage d’Annie BECCO au pays des techniques est autant significatif qu’exemplaire : successivement l’aquarelle néo impressionniste, le pastel sur modèles vivants, la gouache, les collages de sable et de papier, l’acrylique ont mobilisé sa passion avec un égal bonheur.
Depuis 1984, exposant ses œuvres principalement dans le Midi, mais aussi au(Salon d’Automne du Grand Palais à Paris, Salon International d’Art Contemporain à Angers, salon de Bois en Ré,sur l’Ile de Ré) et à l’étranger (Jakarta en Indonésie),en Espagne. On lui compte de nombreux prix ou distinctions dans ses diverses disciplines brillamment maîtrisées.
Toujours en recherche d’expressions nouvelles, cette artiste s’est tournée vers l’acrylique qui autorise le travail rapide tout en gardant la subtilité des couleurs et la texture de la peinture à l’huile. "J’aime, dit-elle, la liberté que cette technique me confère". A partir de cet instant le dessin s’efface, la peinture prend la première place et la beauté se pare de mystère. Réel et surréel recomposés se mêlent dans un plan unique sur des toiles de grand format carré. La palette éclate en couleurs fortes, contrastées (rouges, orangés, bleus outre mer, noir) en compositions non figuratives, visions oriniques ou l’ébauche d’une forme surgit comme une énigme ou une réminiscence.
C’est une œuvre multiple qui s’inscrit dans le mouvement de la peinture contemporaine où l’artiste, libérée mais toujours en quête d’ailleurs semble habitée par la célèbre prière de DIAGHILEV à COCTEAU "Etonne moi" |