|
Art majeur de
l'éphémère, le toreo est une écriture de la
séduction.
Rite,
rixe ou chorégraphie, la corrida est elle-même avant tout
métaphore, et il appartient aux peintres, eux qui ont pour mission
de déchiffrer le réel et d'en dire l'au delà, d'en
décoder les apparences. |
Ainsi,
peindre la corrida, est-ce d'abord cette recherche nostalgique d'un temps
qui vient d'être perdu. C'est
tenter obstinément de faire surgir à nouveau l'exacte et
terrible beauté : rythme juste dans une juste lumière.
L'émotion
chez Yves Duffour passe au travers du voile apaisant de la subtilité.
Les joutes héroïques des arènes
avec le "toro" des peurs millénaires ne se départissent
jamais des rêves de lumière d'Yves Duffour.
|
|