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Charles Giulioli

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Oeuvres numériques génératives

Charles Giulioli est ingénieur de l’Ecole Centrale. Il expose et vit de sa peinture depuis 1979, date à laquelle il quitte le C.N.R.S. De 1983 à 1990, il passe 7 ans aux Etats-Unis puis s’installe dans la région toulousaine en 1991.
Pendant 10 ans, il a animé un séminaire pour les élèves-ingénieurs de Supaéro sur le thème "Art et Mathématiques".
Depuis une quinzaine d’années, des expériences  d’art numérique l’ont conduit à concevoir un programme de création  d’images, « L’Œuvre sans fin ». Ses toiles numériques géantes ornent  le hall du Zénith de Toulouse.
Deux  de ses œuvres ont été acquises par le Centre National Georges Pompidou à Paris.


 

Oeuvres numériques de la série " Lignes sans calcul "

 

Ces œuvres ont été créées avec le logiciel « Lignes Sans Calcul » développé par Charles Giulioli. Elles sont imprimées par procédé de sublimation sur aluminium. Le titre indique l’heure précise de la création. Chaque tirage est unique.

Aucune intention si ce n’est le bonheur et la curiosité d’observer le hasard à l’œuvre. Ces lignes sont des courbes mathématiques, des « courbes de Bézier »; Le calcul est précis, mais il est exécuté à partir de paramètres tirés au hasard. Il y a quelque chose de léger et joyeux dans la gratuité des propositions. Une courbe sans autre raison que sa seule présence, un sentiment de liberté, une porte ouverte à l’inattendu. C.G., 2018

 

 

 

Oeuvres numériques de la série "L'oeuvre sans fin"

« Une œuvre d’art est dite “générative” lorsqu’elle se base sur des algorithmes pour se générer de façon autonome.
Dans les programmes que j’écris, l’ordinateur doit faire de multiples choix au cours de l’exécution.
Ces « choix » sont faits au hasard et l’image produite est donc imprévisible et se renouvelle en permanence.
Les éléments de base de ces programmes sont en général des dessins que j’ai faits à la main, ou certaines de mes peintures, mais l’introduction du hasard introduit un degré de liberté à ces œuvres fixes.
A l’image de la vie, sans doute, ces œuvres sont l’imbrication d’une structure rigoureuse avec la légèreté de l’imprévu. J’aime aussi le mouvement qui donne un rythme et le côté éphémère des images qui passent. »


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